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surcharge
témoignage
Quelques conseils
(qui valent ce qu'ils valent) pour calmer un meltdown : read moreREGLE D'OR : LAISSER la personne manifester ses stéréotypies. Si elles sont présentes massivement dans un tel moment, ce n'est pas pour rien et c'est bien la preuve qu'elles exercent une fonction « sécurisante et régulatrice » sur la personne. A titre d'exemple personnel, lorsque j'expérimente l'un ou l'autre des deux états (shutdown ou meltdown), à différents stades, je me balance, ou me recroqueville ou les deux.
Je peux aussi tourner en rond ou bouger mes doigts comme si je pianotais sur mon pouce (c'est assez difficile à décrire,) entre autres. Et j'ai remarqué que plus je tentais de lutter pour m'en empêcher et plus la crise s'éternisait et montait en puissance... Au contraire, si je me laisse aller, j'estime réduire le temps de la crise de plusieurs minutes. Le seul moment où il faut vraiment intervenir est si la personne se met à tout casser et à s'autoagresser car cela constitue un réel danger... Cela m'est arrivé rarement et la seule chose qui me calmait dans ces moments-là, c'était tout bête mais c'était... un câlin
très très serré. Mais cela ne s'applique pas à tout le monde, loin s'en faut. Le plus efficace reste encore d'identifier et (si possible) de remédier à la cause de cet effondrement. Dans le doute et dans l'urgence : éloigner la personne de tout objet potentiellement dangereux, réduire au maximum tout stimulus gênant potentiel (par exemple : éteindre la télé ou toute source de bruit, les lumières un peu trop violentes, mettre la personne dans une pièce « neutre » etc.), rassurer la personne sans la toucher si elle ne le supporte pas, ou en la serrant dans ses bras/en la massant si le contact physique ne la rebute pas, en la prévenant toutefois de tous les gestes que l'on va effectuer pour faciliter son retour au calme. Ne surtout pas s'affoler ou crier. Et si la personne commence à manifester ses stéréotypies, la laisser faire...Il s'agit, je le répète, d'une
forme d'auto régulation. Un mouvement répétitif qui rassure et qui tranche avec le trop plein de stress environnant, le trop plein d'imprévus. Dans tous les cas, ça va passer. Ce n'est pas une « régression » définitive, de même qu'il n'y a pas de séquelles, si ce n'est une fatigue plus ou moins prononcée.