A toi l’ami NT bien intentionné
Non, ce n’est pas (exactement) « pareil pour toi ». Cela ne me « rassure » pas de savoir que « c’est pareil pour toi ». D’une c’est probablement faux, de deux, si tel était le cas, je devrais donc avoir honte de ne pas arriver à tenir des journées de travail normales et de me sentir à ce point handicapée… ça part certainement d’un bon sentiment mais c’est tout sauf rassurant.
Quand je dis que je suis épuisée, je suis vraiment épuisée. Je n’exagère rien. Ce n’est pas une façon de parler. J'utilise le mot dans son sens premier. J’arrive à peine à me tenir debout, le moindre bruit se mêle au reste du « gribouillage sensoriel ambiant », couplé à l’envahissement cérébral, alors ne parlons même pas de concentration ou d’interaction sociale y compris a minima. Je suis littéralement au bord du malaise ou du meltdown, voire les deux.